La FCCF et des organismes artistiques et culturels partout au Canada unissent leur voix pour éviter la mort du projet de loi C-10

Ce vendredi 21 mai, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et plusieurs organismes nationaux, provinciaux et territoriaux unissent leur voix pour sauver le projet de loi C-10 et ne pas le laisser mourir au feuilleton. Une lettre, rédigée sous l’égide d’une initiative de collaborateurs nationaux en arts et culture à laquelle la FCCF s’est jointe, a été en ce sens adressée aux députés et sénateurs.

L’objectif de cette lettre est multiple : d’une part, informer le public tant francophone qu’anglophone quant à l’impasse dans laquelle se retrouve le projet de loi C-10, et ce malgré les échanges encourageants lors de l’émission Tout le monde en parle de dimanche dernier et des propos répétés par le Chef du Bloc le lendemain.

En second lieu, elle vise à rappeler que le projet de loi C-10 est un projet de loi structurant pour la souveraineté culturelle au pays mais également au regard de l’importance considérable qu’il revêt tant pour les emplois canadiens que pour l’économie dans son ensemble.

D’autre part, elle vise à mettre une pression sur les acteurs institutionnels de la Chambre et plus précisément les conservateurs quant à la nécessité de compléter l’étude du projet de loi en Comité et d’accepter la motion d’attribution de temps en Chambre pour la troisième lecture. Une mention de la nécessité de travaux accélérés au Sénat y est également présente.

Finalement, celle-ci vise à réitérer l’essence des propos tenus notamment par le professeur Trudel lors de son passage cette semaine au Comité du patrimoine canadien concernant la liberté d’expression et la neutralité du Net.

Cette lettre constitue une initiative conjointe de nombreuses organisations de services aux arts au Canada et de la Fédération culturelle canadienne-française. Elle se veut une initiative transcendant la prétendue barrière linguistique invoquée constamment pour expliquer la différence de perception du projet de loi entre francophones et anglophones. Elle démontre la position partagée par le secteur des arts et de la culture partout au Canada de la nécessité d’adopter le projet de loi C-10.

Voici la lettre ci-dessous, accompagnée de la liste des signataires qui refusent de laisser mourir un projet de loi crucial pour les artistes au Canada:

 

L’espoir renaît pour le secteur des arts et de la culture au pays

Depuis le 23 avril, le projet de loi C-10 qui modifie la Loi sur la radiodiffusion est pratiquement mis sur pause. La fin de la session parlementaire qui approche à grands pas et le déclenchement possible d’une élection fédérale entraîne un risque élevé de voir mourir au feuilleton ce projet loi C-10. Le secteur artistique et culturel est particulièrement préoccupé par cette situation.

Voilà que l’espoir renaissait plus tôt cette semaine. Lundi 17 mai et au lendemain d’une promesse faite en direct sur le plateau de Tout le monde en parle, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, déclarait que « afin de s’assurer que les protections du projet de loi C-10 et les améliorations déjà apportées ne soient pas anéanties par le déclenchement possible d’une élection prochaine, le Bloc québécois propose de mettre le projet de loi sur la voie rapide pour une adoption en juin, avant la fin de la session parlementaire. » Le ministre Steven Guilbeault peut ainsi compter sur un appui bienvenu pour mener à bien la réforme du système canadien de radiodiffusion. Il n’en fallait pas plus pour redonner courage au secteur des arts et de la culture au pays, particulièrement affaibli par une crise sanitaire qui s’éternise.

Nous sommes lucides. La partie est tout de même loin d’être gagnée. La rigueur et la solidarité seront de mise pour assurer la poursuite des travaux en vue de l’adoption éventuelle du projet de loi C-10. Tous les partis doivent se rallier à l’approche proposée par le Bloc. Qui plus est, la désinformation et les tactiques dilatoires employées par certains membres du Parti Conservateur au Comité du patrimoine canadien visent sans ambages à défaire un projet de loi essentiel pour les Canadiennes et Canadiens et attendu depuis plus de 30 ans.

Nous enjoignons donc d’une part de cesser les jeux partisans et de compléter diligemment l’étude du projet de loi au Comité. Nous encourageons d’autre part, l’adhésion de tous les partis à une éventuelle attribution de temps limité en Chambre afin de maximiser les échanges entre députés permettant le passage efficace du projet de loi C-10.

Nous interpellons également le Sénat afin qu’il travaille de façon attentive et agile à l’étude du projet de loi. Nous reconnaissons toute l’importance du rôle de second regard attentif que portent les sénateurs aux différents projets de loi émanant de la Chambre des communes. Néanmoins, le temps est plus que limité pour mener à bien le processus législatif entourant C-10 avant la pause estivale et par conséquent, la Chambre haute devra redoubler d’efficacité dans sa tâche pour que le projet obtienne la sanction royale. Les modifications législatives du projet de loi sont attendues depuis les consultations de 2016 sur Le contenu canadien dans un monde numérique. Les conclusions de cet examen sont claires : le projet de loi C-10 est nécessaire dès maintenant.

Ce sont non seulement d’innombrables emplois et tout le secteur culturel et artistique qui en dépendent, mais également la capacité de créer, produire, diffuser et s’entendre tant en anglais qu’en français au Canada. Il importe de rappeler que le secteur culturel et artistique est un important pilier de l’économie canadienne : Le PIB de la culture excédait les 57 milliards de dollars en 2019, soit plus de 2,7% du PIB canadien. Ce chiffre a diminué à 52,2 milliards en 2020 soit une baisse de 9,2%.[1]

Au regard des emplois, ce secteur a également été l’un des plus touchés par la pandémie. Le nombre est passé de 667 000 en 2019 comparativement à 588 000 en 2020. Cela représente une baisse de 11,9 % Ces chiffres n’incluent pas la situation précaire que vivent les plus de 158 000[2] artistes au Canada, exacerbée par la réalité de la crise sanitaire. La reprise à des niveaux d’avant la pandémie n’est d’ailleurs pas escomptée avant 2023-2024.

Le projet de loi C-10 est essentiel tant pour le secteur artistique et culturel que pour le Canada dans son ensemble ; celui-ci est structurant pour l’économie canadienne et crucial pour le maintien de l’identité et la souveraineté culturelle au pays. Les modifications à la Loi sur la radiodiffusion feront en sorte que les services de radiodiffusion en ligne exploités au Canada contribuent à la création, à la production et à la diffusion de récits canadiens. Les milieux culturels demandent depuis des années la révision de la Loi sur la radiodiffusion afin de mieux protéger et soutenir les créateurs et d’assurer la bonne santé des écosystèmes culturels canadiens.

Le projet de loi n’enfreint ni la liberté d’expression, ni la neutralité du net. Il fait en sorte que toutes les entreprises fournissant un service de média social seront assujetties aux dispositions de la Loi lorsqu’elles agiront à titre d’entreprise de radiodiffusion. Enfin, le projet de loi propose d’inclure aux objectifs de la politique de radiodiffusion la nécessité de faire en sorte que les œuvres émanant de nos créateurs soient « découvrables » dans ces univers en ligne régis par des algorithmes qui, à ce jour, échappent à toute forme de reddition de compte.

Finissons-en avec les jeux politiques qui instrumentalisent la liberté d’expression. Les géants du web doivent être réglementés afin de protéger notre souveraineté culturelle canadienne et sauvegarder les emplois d’un secteur qui continue de subir la crise de plein fouet.

ORGANISMES ET PERSONNES SIGNATAIRES

African Canadian Performing Arts Foundation

Association canadienne-française de l’Alberta régionale d’Edmonton

Alberta Partners for Arts and Culture (APAC)

Alliance culturelle de l’Ontario (ACO)

Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM)

Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC)

Anne Brochu Lambert

Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick (AAAPNB)

Association des francophones de Kamloops

Association des francophones des Kootenays Ouest

Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF)

Association des théâtres francophones du Canada (ATFC)

Association franco-yukonnaise (AFY)

Atlantic Presenters Association

Aurélie Labrière

Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO)

Canada Live music association

Canadian Actors’ Equity Association

Canadian Federation of Musicians

Canadian Independent Music Association (CIMA)

CAPACOA

Centre culturel francophone de Vancouver

Centre d’arts visuels de l’Alberta

Cercle culturel et historique Hilarion-Cyr

Chantal Cadieux

Coalition de la diversité des expressions culturelles (CDEC)

Conseil culturel et artistique francophone de la Colombie-Britannique

Conseil culturel fransaskois (CCF)

Conseil provincial des sociétés culturelles

Department of Music, University of Alberta

Editions Boutons d’or Acadie

Évelyne Foëx

Fédération culturelle canadienne-française (FCCF)

Front des réalisateurs indépendants du Canada (FRIC)

Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen

Gisèle L. Ouellette

GroupeJKB

Guillaume Lépine

Guillaume Tardif, Associate Professor, String Area Coordinator

Guyaume Boulianne

Jean-Pierre Caissie

Josée Thibeault, Autrice, metteuse en scène, artiste de la parole

Karine Ricard

La Cité des Rocheuses

La Connexional Inc

La Grande Marée

La Société culturelle de Baie-Sainte-Anne

Laurie Leblanc

Le Grenier musique

Les Éditions La Grande Marée

Louis Pitre, artiste

Louise Poirier, Grande-Digue, NB

Marie Hélène Allain, Artiste

Marjolaine Bourgeois

Matthieu Girard

Mélanie Gagnon, Artiste

Mireille Lavoie-Beaupré, travailleuse culturelle

Monique Léger, Artiste

Music Manager Forum Canada

Music • Musique NB

Nancy Juneau, Consultation Point de Mire

Ontario Presents

Paulette McGraw

Phil Comeau

Pierre-André Doucet – Pianiste et écrivain, Co-directeur Été musical de Barachois

RADARTS inc

Regroupement artistique francophone de l’Alberta

Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC)

Robert Walsh

Saskatchewan Arts Alliance

Satellite Théâtre

Société Culturelle de la Baie des Chaleurs

Société Culturelle Kent-Nord

Société culturelle Nigawouek

Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB)

Société Nationale de l’Acadie (SNA)

Sylvie Pilotte, artiste

Sylvie Thériault, Gestionnaire des arts et travailleuse culturelle

The Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists

Théâtre de la Vieille 17

Théâtre la Seizième

Toronto Alliance for the Performing Arts (TAPA)

Vidacom Inc.

Visions Ouest Productions

Zoé Fortier

 

[1] Statistique Canada, Indicateurs nationaux de la culture, Canada, perspective du produit,  https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/organisation/publications/publications-generales/compte-satellite-culture.html

[2] DIVERSITÉ DÉMOGRAPHIQUE DES ARTISTES AU CANADA EN 2016, Hill Strategies, https://hillstrategies.com/resource/diversite-demographique-des-artistes-au-canada-en-2016/?lang=fr

Budget fédéral : La FCCF salue les investissements majeurs consentis aux arts et à la culture

La vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a dévoilé ce lundi 19 avril 2021 le Budget fédéral. Un document attendu depuis fort longtemps, que la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille positivement au regard des importantes mesures de soutien financier réservées au secteur artistique et culturel.

« La poursuite du financement d’urgence dédié aux arts et à la culture constitue un soulagement absolu. Depuis le début de la pandémie, artistes et travailleurs culturels ont innové et travaillé d’arrache-pied pour s’adapter et poursuivre leurs activités, redonnant du baume au cœur des Canadiens et Canadiennes. Grâce aux sommes considérables consenties, notre secteur qui avait tant besoin d’oxygène va pouvoir désormais respirer. De quoi envisager avec plus de sérénité les prochains mois et participer de manière active à la relance économique », fait valoir Martin Théberge, président de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF).

La FCCF accueille aussi favorablement la volonté d’accorder des investissements intersectoriels qui profitent aux arts et à la culture via les agences de développement économique, le secteur canadien du tourisme ou encore Emploi et Développement social Canada. La FCCF applaudit par ailleurs l’appui annoncé aux institutions, du Centre national des Arts à Téléfilm Canada, en passant par l’Office national du film, CBC/Radio-Canada et le Fonds de la musique du Canada. Un soutien crucial pour la survie de l’écosystème artistique et culturel.

Autre annonce encourageante: des fonds tout aussi importants dédiés à la modernisation des langues officielles et le soutien des infrastructures éducatives et communautaires en milieu minoritaire. L’ensemble de ces nouveaux financements permettra d’assurer la poursuite de l’activité culturelle et artistique et d’établir les bases d’une reprise efficace. Une aide indispensable qu’il conviendra d’acheminer notamment vers les acteurs du secteur les plus fragilisés. « Parmi les fonds accordés par le gouvernement au milieu artistique et culturel, il est primordial que l’aide et les soutiens offerts rejoignent les organismes francophones de notre secteur en milieu minoritaire », souligne pour sa part Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « C’est la capacité de vivre en français partout au Canada qui est en jeu ici », alerte-t-elle.

La FCCF salue le leadership et le travail de coopération essentiel des ministres Mélanie Joly et Steven Guilbeault avec la Fédération et son réseau de membres. La FCCF se réjouit de poursuivre cette collaboration étroite avec le ministère du Patrimoine canadien et l’ensemble des institutions culturelles fédérales, pour que la francophonie demeure résiliente au travers de cette crise, qu’elle continue d’avoir accès à sa culture et de la vivre en français.

Pour sa deuxième année, PassepART déjoue les contraintes de la pandémie et rejoint 90% des écoles francophones

Malgré la pandémie et ses effets collatéraux endurés notamment par le milieu scolaire, le programme PassepART n’a pas failli à sa mission de faire voyager, découvrir et rayonner les activités artistiques, culturelles et patrimoniales francophones à travers le Canada. Pour sa deuxième année, 90% des 740 écoles francophones en situation linguistique minoritaire ont bénéficié des activités offertes par ce programme national de microfinancement.

Dans le contexte hors normes que nous avons vécu durant la dernière année, PassepART a de nouveau montré sa pertinence, voire sa nécessité. « L’année de pandémie a contraint les milieux scolaires à se concentrer sur la numératie et la littératie. L’accès aux arts sous toutes leurs formes aura contribué à donner une bouffée d’imagination aux quelque 107 000 élèves de la maternelle à la 12e année qui en ont bénéficié », souligne Martin Théberge, président de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), organisme mandaté par le ministère du Patrimoine canadien pour conduire ce programme qui bénéficie à la francophonie canadienne.

Dès les débuts de la pandémie, écoles, artistes et organismes communautaires se sont adaptés et ont opté, selon les possibilités, pour des activités proposées en présentiel ou en virtuel. Les 417 activités tenues ou encore à venir durant l’année scolaire 2020-2021, organisées par 120 organismes situés partout au Canada, s’inscrivent dans le volet artistique des curriculums scolaires. Avec PassepART, la salle de spectacle s’est déplacée dans les écoles avec une participation exceptionnelle des artistes dont la créativité s’est rapidement adaptée au format virtuel.

« Le mode numérique a permis à des artistes de performer dans des provinces et des territoires qu’ils n’avaient jamais visités, autant qu’à des organismes locaux de tisser des liens durables avec les milieux scolaires de leur coin de pays », se réjouit Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. Cela contribue à la découvrabilité des contenus francophones et à l’élargissement des espaces francophones accessibles aux jeunes, à l’extérieur de la salle de classe.

Les organismes admissibles pourront soumettre de nouvelles demandes à partir du 22 avril 2021, pour des activités qui se dérouleront au cours de l’année scolaire 2021-2022. En plus de présenter plus en détail le programme, ainsi que des activités exemplaires, le site monpassepart.ca propose une plateforme en ligne sur laquelle les organismes peuvent soumettre leurs demandes de microfinancement.

Les organismes sans but lucratif peuvent prétendre à une microsubvention de 1 500 $ par école et par année pour offrir des activités aux élèves, par le biais de partenariats avec les établissements scolaires. Lancé en septembre 2019, le programme PassepART est une initiative financée par le gouvernement fédéral qui s’échelonne sur 4 ans, soit jusqu’en 2023. Cette initiative découle du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 : Investir dans notre avenir.

 

À propos de la FCCF

Depuis plus de 40 ans, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) défend et valorise la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien. Unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne au pays, elle est aussi fière de conduire le programme national de microfinancement PassepART et le projet La ruchée qui vise à renforcer l’enseignement des arts en français au Canada. 

Basée à Ottawa, la Fédération compte 22 membres investis à travers le Canada : treize organismes provinciaux et territoriaux qui contribuent au développement culturel et artistique de leur région; sept organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre; un regroupement pancanadien de diffuseurs des arts de la scène; et une alliance de radios communautaires. 

 

Pour plus de renseignements ou demande d’entretien :

Aïda Semlali
Responsable des communications
communications@fccf.ca
613-262-6237

La FCCF et le CQT présentent TADA!, la Table sur l’Avenir des Arts, un projet pour penser le futur des arts et de la culture francophones au Canada

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et le Conseil Québécois du Théâtre (CQT) sont fiers d’annoncer le lancement de TADA!, la Table sur l’Avenir des Arts.

TADA! est un espace de réflexion et de conversation partout au Canada francophone, pour penser le futur des arts et de la culture, leur rôle et leur place dans la société. Nouvelles pratiques artistiques, accélération numérique, engagement du public, développement culturel durable…  TADA! sert d’incubateur d‘idées pour le secteur, afin de participer à la construction d’un écosystème artistique et culturel francophone pancanadien qui soit durable, inclusif, collaboratif et innovant.

TADA! prend la forme de quatre ateliers virtuels de codesign, ouverts sur invitation aux artistes et professionnel.le.s de la culture francophone dans tout le Canada. Ces ateliers permettent aux participants d’exprimer et de débattre de leurs visions, leurs espoirs et leurs craintes sur l’avenir du secteur, et de faire émerger des solutions en commun pour rendre ce futur plus désirable. Quatre ateliers au cours des mois de mars et avril aborderont les thèmes suivants : la création (9 mars 2021), l’accès et la participation à la culture (23 mars 2021), la francophonie (7 avril 2021) et le développement culturel durable (21 avril 2021).

En plus des ateliers, TADA! offre la possibilité à chacune et chacun de partager ses idées et propositions sur une plateforme numérique accessible sur le site de la FCCF.

À l’issue des ateliers, un comité composé de 9 personnes issues de différentes disciplines et communautés francophones partout au Canada, sera chargé de formuler des propositions et des recommandations sur la base des idées qui émergeront au cours des ateliers. Ces propositions seront présentées publiquement au début du mois de juin 2021, puis mises en œuvre à travers des collaborations innovantes entre artistes et organismes francophones partout au pays.

TADA! s’inscrit dans une volonté de rapprochement des francophonies québécoises, canadiennes et acadiennes par le biais des arts et de la culture. À ce titre, il bénéficie d’un appui financier du gouvernement du Québec, en vertu des programmes de soutien financier en matière de francophonie canadienne.

« TADA!  a l’ambition de donner un coup d’accélérateur aux collaborations existantes entre les artistes et professionnels québécois, acadiens et canadiens-français. Alors que le numérique estompe les distances géographiques, nous souhaitons que le secteur se saisissent des opportunités nouvelles pour donner corps à un écosystème francophone pancanadien solide et dynamique. À l’heure où la question de la place du français au Canada revient sur le devant de la scène, il nous semble d’autant plus nécessaire d’affirmer que les arts et la culture sont indispensables à l’épanouissement et au rapprochement des francophones partout au pays », déclare Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

« Avec TADA! nous voulons offrir un espace de réflexion qui aille au-delà de la pandémie. Bien entendu, celle-ci a eu et continue d’avoir des conséquences terribles sur la création, l’accès aux arts et sur le quotidien de nombreux artistes et professionnels. Mais nous avons entendu de leur part une envie de se projeter plus loin que la relance, de débattre de questions de fonds qui existaient déjà avant la crise actuelle. Avec la FCCF, nous pensons que cette volonté de repenser certaines pratiques, de se confronter aux grandes questions qui traversent la société comme l’inclusion ou le rapport à l’environnement doit s’exprimer en français et avec tous les artistes et francophones du pays », explique Catherine Voyer-Léger, directrice générale du CQT.

 

À propos de la FCCF

Depuis plus de 40 ans, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) défend et valorise la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien. Unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne au pays, elle est aussi fière de conduire le programme national de microfinancement PassepART et le projet La ruchée qui vise à renforcer l’enseignement des arts en français au Canada.

Basée à Ottawa, la Fédération compte 22 membres investis à travers le Canada: treize organismes provinciaux et territoriaux qui contribuent au développement culturel et artistique de leur région; sept organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre ; un regroupement pancanadien de diffuseurs des arts de la scène ; et une alliance de radios communautaires.

 

À propos du CQT

Le Conseil québécois du théâtre (CQT) est un regroupement national qui réunit et représente les praticiens et les organismes de théâtre professionnel du Québec afin de favoriser le développement et le rayonnement de l’art théâtral dans toute sa diversité. Il est une force politique et une tribune notoire permettant au monde du théâtre québécois et à ses artisans de s’en servir pour exprimer les défis de leur pratique artistique et leurs enjeux d’avenir.

 

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Aïda Semlali
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Réalisé grâce à l’appui financier reçu du gouvernement du Québec, en vertu des
programmes de soutien financier en matière de francophonie canadienne.

La FCCF salue le projet de réforme de la Loi sur les langues officielles, appelé à renforcer la langue et la culture françaises partout au Canada

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille très favorablement le dépôt, ce vendredi 19 février, d’un document de réforme de la Loi sur les langues officielles par la ministre Mélanie Joly. C’est une initiative structurante, un pas de plus vers la modernisation tant attendue d’une loi qui a pour objet l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais.

« C’est un moment charnière pour le fait français au Canada et une reconnaissance de l’écosystème artistique et culturel francophone que nous représentons. Nous sommes à un tournant historique où il nous est permis de redéfinir les termes du contrat social canadien sur le terrain des questions linguistiques et de la place accordée au français. Tous ensemble, nous devons saisir cette opportunité qui s’offre à nous pour bâtir une société plus égalitaire, plus juste et plus inclusive », déclare Martin Théberge, président de la FCCF.

La FCCF salue les intentions de la réforme. Les mesures avancées impliqueront de manière active plusieurs ministères fédéraux, en plus de consacrer le rôle de CBC/Radio-Canada en tant qu’institution culturelle centrale dans la protection et la promotion des langues officielles, y compris sa proactivité à l’égard de l’engagement et du reflet de la minorité francophone, et de l’enchâsser dans la Loi. Il est clair pour nous que ce recadrage du plan stratégique des langues officielles du Canada s’inscrit dans la continuité de l’intention qu’exprimait le gouvernement dans le Discours du Trône en septembre dernier alors qu’il s’engageait de manière ferme « à tenir compte de la réalité particulière du français », tout en reconnaissant que « nos deux langues officielles sont indissociables du patrimoine de notre pays », ce que la FCCF défend pour soutenir l’offre artistique et culturelle destinée aux communautés francophones en situation minoritaire (CFSM).

À ce titre, la FCCF est particulièrement satisfaite de retrouver dans ce document de réforme, des intentions claires qui reconnaissent pleinement et consacrent l’apport essentiel des arts et de la culture en tant que vecteur de notre vitalité. « C’est une éclatante victoire pour nous qui avons participé et contribué de manière active à l’ensemble du processus ayant mené à cette réforme. Nous avons été cohérents en parlant de nos visées, de nos réalités et de nos besoins, et nous avons maintenant la grande satisfaction d’avoir été entendus. La culture est indissociable de la langue, il faut miser sur l’accès aux contenus culturels partout au pays en plus de participer de plain-pied à sa création et à sa diffusion. Cette réforme nous donne raison et nous fournit des moyens concrets pour cheminer sur le plan d’un développement culturel durable », se félicite Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

Autre intention que la FCCF applaudit parmi les orientations de ce document de réforme préalable à un projet de loi : la reconnaissance du droit des Canadiennes et des Canadiens d’avoir accès à des contenus culturels dans leur langue et l’importance de soutenir les institutions artistiques et culturelles au pays. De quoi permettre que la diversité des voix francophones au pays puisse pleinement s’exprimer et rayonner partout où elle se trouve.

« La FCCF appuie les intentions autant que l’esprit des mesures du document de réforme. Nous avons hâte de poursuivre le travail en collaboration avec la ministre Joly pour que la mise en œuvre de cette loi tant attendue soit à la hauteur des ambitions que la francophonie canadienne et acadienne et son écosystème des arts et de la culture nourrissent depuis si longtemps », conclut Martin Théberge.

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La FCCF se félicite du consensus et de la solidarité dans le dossier du projet de loi C-10 en radiodiffusion

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) a présenté ce lundi 1er février, devant le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes, ses demandes dans le dossier du projet de loi C-10 en matière de radiodiffusion canadienne, en regard des enjeux et des besoins propres aux communautés de langue officielle en situation minoritaire.

En plus de positionner des demandes prioritaires pour l’écosystème des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne, la FCCF a pu faire valoir, lors de sa comparution, de son travail de collaboration horizontale. Ses efforts lui auront permis de témoigner d’un front commun de la francophonie canadienne incluant la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, en plus d’avoir réussi à rallier ses homologues anglo-québécois, dont le Quebec English-language Production Council (QEPC). Le consensus et la solidarité autour de ces éléments sont une force indéniable pour la suite des choses.

« Les choix que l’on s’apprête à faire du côté de la radiodiffusion seront déterminants sur la capacité de se voir, de s’entendre, de créer et de produire en français et qui plus est, pour protéger la souveraineté culturelle du pays », a déclaré Martin Théberge, président de la FCCF, lors de cette audience. « La FCCF est catégorique sur la nécessité de rendre explicite l’intention du législateur à l’égard des communautés linguistiques en situation minoritaire dans le projet de loi C-10 », poursuit le président de la FCCF, Martin Théberge

« C’est une loi d’importance pour nous, une loi majeure pour la survie de la langue et de l’identité culturelle d’un bout à l’autre du pays », a souligné pour sa part Marie-Christine-Morin, directrice générale de la FCCF, dans une réponse à une question de la députée néo-démocrate albertaine Heather Lynn McPherson.

Lors de la session de questions, plusieurs députés ont reconnu l’importance des propos avancés par les dirigeants de la FCCF et s’y sont dit sensibles. L’expression spontanée de ces appuis au propos de la FCCF fait beaucoup pour nous rassurer. La Fédération culturelle se réjouit de l’intérêt que les parlementaires expriment pour aborder aussi l’urgente question de devoir favoriser et soutenir la création de contenus canadiens de langue française, d’en assurer l’accès, la mise en valeur et la découvrabilité.

« Les défis sont multiples et il faudra être au rendez-vous sur tous les plans. Du côté de la production, il doit y avoir des engagements très précis pour stimuler la création et la production de contenus francophones en milieu minoritaire. On a un écosystème d’artistes, d’artisans, de producteurs capables de produire et de créer. Mais on doit être en mesure d’encourager de façon particulière cette industrie qui vit et compétitionne dans une mer anglophone », a ainsi rappelé Marie-Christine-Morin.

La FCCF poursuit son travail de collaboration pour que le projet de loi C-10 soit adopté et qu’il réponde, comme l’a déclaré le ministre Steven Guilbeault en novembre dernier, lors du dépôt du projet de loi,  aux promesses d’équité dans le système de radiodiffusion au Canada.

Renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada : les recommandations concrètes et détaillées de la FCCF trouvent leur écho auprès du CRTC

Après passage devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de deux de ses membres, l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick (AAAPNB) et l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC), la Fédération culturelle canadienne-française a comparu ce mardi 26 janvier 2021, pour le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada, en réponse à l’avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2019-379.

Dans leur allocution, Marie-Christine Morin et Martin Théberge, respectivement directrice générale et président de la FCCF, ont fait part de l’appui de la Fédération au renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada. Toutefois, un important coup de barre s’impose, et la FCCF indique le soulever depuis des décennies comme la grande majorité des organismes de la francophonie canadienne et acadienne qui ont comparu. Il faut accroître le reflet de la diversité des expressions culturelles francophones de partout au pays sur l’ensemble des plateformes de Radio-Canada, plateformes numériques comprises, à l’antenne nationale et aux heures de grande écoute.

Cette volonté qu’il est grand temps de concrétiser du côté du seul télédiffuseur public national de langue française, doit se matérialiser à travers un plan d’action co-développé avec les organismes membres de la FCCF. « En plus de demeurer à l’écoute et de voir à refléter davantage nos identités et contenus culturels de nos communautés francophones en situation minoritaire, Radio-Canada doit pouvoir mesurer et démontrer son impact », a souligné le président de la FCCF, Martin Théberge lors de la comparution de la Fédération devant le CRTC.

Lors de cette même allocution, la directrice générale de la FCCF, Marie Christine Morin, a rappelé que dans son mémoire, la FCCF demande à Radio-Canada de :

  • Se donner un plan d’action précis à l’endroit des communautés francophones en situation minoritaire, un plan co-développé avec les organismes membres de la FCCF pour miser pleinement sur les expertises en place ;
  • Recueillir, analyser et fournir des données fiables et précises concernant les communautés francophones en situation minoritaire de manière continue, afin d’opérer la planification et la prise de décisions ;
  • Se doter d’un outil d’analyse différenciée francophone (ADF) qui permettrait à Radio-Canada d’évaluer l’incidence de ses programmes, de ses politiques et de ses décisions sur la vitalité de notre francophonie en milieu minoritaire.

La FCCF considère par ailleurs que Radio-Canada doit faire aussi plus et mieux pour encourager davantage la production de contenu original en français par des producteurs indépendants issus de la francophonie canadienne et acadienne. La FCCF demande ainsi au diffuseur public national de consacrer au moins 9% des dépenses totales d’émissions indépendantes du réseau et des plateformes à des producteurs indépendants hors Québec.

La FCCF a bon espoir de voir ses recommandations prises en compte pour poursuivre la dynamique collaborative initiée avec Radio-Canada, notamment à travers l’Entente de collaboration qui scelle la détermination de la Fédération et de son partenaire de longue date d’œuvrer pour favoriser le développement des arts et de la culture des communautés francophones en situation minoritaire.

La FCCF vous présente la liste de Noël

Pour célébrer le temps des Fêtes, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et l’Association des Professionnels de la Chanson et de la Musique (APCM) s’associent pour vous offrir la liste de Noël, une sélection de chansons et d’œuvres musicales d’artistes de la francophonie canadienne et acadienne.

Qu’il s’agisse de chansons de Noël récentes ou plus anciennes, le plaisir de partager l’ambiance et la féérie des fêtes de fin d’année reste identique à l’écoute de ces sons créés d’un bout à l’autre du pays. Artistes de l’Ouest, de l’Ontario et de l’Acadie, tous célèbrent les plaisirs d’une période placée sous le signe de la joie et du partage.

Avec «Noël tout autour», le titre éponyme de son album lancé en novembre dernier, la chanteuse franco-ontarienne Céleste Levis nous invite dans son univers empreint de douceur et dans son tout premier album de Noël. En Ontario toujours, Damien Robitaille nous invite à savourer le titre «Bientôt ce sera Noël», tandis que le duo Geneviève et Alain nous offre une reprise, «La Neige», et une composition originale, «De la guitare pour Noël». Autre duo, le Manitobain et l’Ontarienne Kristine St-Pierre nous invitent «Sous le gui», tandis que l’on voyage pour savourer «Noël sur la prairie» avec la chanteuse franco-manitobaine Jocelyne Baribeau, ou que l’on s’initie, dans l’Est, au «Noël acadien» de La Famille Arseneault ou au «Noël Jazz» de la chanteuse franco-Néo-Brunswickoise Lina Boudreau.


Le duo albertain Post Script

Pour les enfants («Première neige», des franco-ontariennes Les Chiclettes), les amours perdues (le duo albertain Post Script et leur titre doux et mélancolique, «Noël sans toi»), pour la famille («Mam pis Pap», des Hay Babies, trio d’auteures-compositrices-interprètes du Nouveau-Brunswick), ou en solo loin de la famille («Christmas Tennessee», du chanteur albertain Pierre Sabourin), on chante les moments pleins d’émotion de ce moment si particulier de l’année.

La chanteuse franco-manitobaine Geneviève Toupin

De la Colombie-Britannique, avec le chanteur Loig Morin et le titre «Près de l’arbre», à l’Acadie, avec le chanteur Joseph Edgar qui chante «Décembre au bord de l’Océan», en passant par l’Ontario avec «Passer l’hiver» de Reney Ray, le Manitoba avec la douceur de «L’hiver» de Geneviève Toupin, ou encore le Nouveau-Brunswick où Julie Aubé chante «Ça c’est Noël», on savoure la magie de Noël d’un océan à l’autre du Canada.

Chaleureusement, nous vous souhaitons à toutes et tous un agréable temps des fêtes!

Cri du cœur de la FCCF pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) se joint à l’ensemble des organismes porte-paroles des communautés francophones et acadiennes du pays pour lancer un cri du cœur. Nous demandons au gouvernement fédéral une modernisation visionnaire de la Loi sur les langues officielles, à la hauteur de nos ambitions.

« Cette modernisation est primordiale pour renforcer l’accès à la culture en français et soutenir l’offre artistique et culturelle destinée aux communautés francophones en situation minoritaire », accentue le président de la FCCF, Martin Théberge. « Tout en soulignant la réalité particulière du français au Canada, le discours du Trône l’a bien rappelé en septembre dernier : nos deux langues officielles sont indissociables du patrimoine de notre pays. La FCCF est disposée à coopérer et à soutenir le gouvernement fédéral dans tous les efforts qui seront consentis dans le sens d’une modernisation réfléchie de la Loi sur les langues officielles », poursuit Martin Théberge.

« Le contexte actuel est difficile pour tous, et notamment pour le secteur des arts et de la culture en francophonie canadienne durement touché par cette crise sanitaire sans précédent. Nous avons besoin plus que jamais d’un leadership énergique et rassembleur sur le plan national afin de réaliser ce projet de société au cœur des valeurs fondamentales canadiennes », fait valoir Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « La modernisation de la Loi sur les langues officielles doit consolider et propulser le développement culturel durable de nos communautés. L’enjeu est clair et le moment est historique », conclut la directrice générale.

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Pour plus de renseignements ou demande d’entretien :
Aïda Semlali
Responsable des communications
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Énoncé économique de l’automne 2020 : la FCCF salue les décisions du gouvernement fédéral en faveur du secteur des arts et de la culture

La vice-première ministre et ministre des Finances du Canada Chrystia Freeland a dévoilé, ce lundi 30 novembre, un nouvel énoncé économique intitulé « Soutenir les Canadiens et lutter contre la COVID-19 ». Le document annonce plusieurs mesures que la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille avec soulagement.

Le ministère du Patrimoine canadien et le Conseil des arts du Canada se verront ainsi accorder une enveloppe de 181,5 millions de dollars en 2021-2022 pour élargir leurs programmes de financement et soutenir ainsi les arts vivants, la musique et le monde du spectacle. L’allégement des obligations financières des stations de télévision et des radiodiffuseurs canadiens, touchés par la baisse des revenus publicitaires, permettra aux structures d’assurer leur solvabilité tout en maintenant leur offre destinée aux Canadiennes et aux Canadiens.

« Cette enveloppe nécessaire pour voler au secours d‘un secteur mis à mal par la crise, conjuguée aux mesures d’urgence fédérales mises en œuvre dans le cadre du plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, est bienvenue pour soutenir bon nombre de structures et de travailleurs autonomes. C’est d’autant plus important que la pandémie perdure et que notre milieu, un des premiers touchés, l’est malheureusement de manière durable et sera l’un des derniers à s’en remettre », fait valoir Martin Théberge, président de la FCCF.

Des mesures de soutien supplémentaires comme la prolongation de la Subvention salariale d’urgence du Canada ou la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer ont également été annoncées dans l’énoncé économique, ce dont la FCCF ne peut que se réjouir.

La FCCF se félicite par ailleurs que l’une des recommandations contenues dans son mémoire prébudgétaire, présenté en août dernier et portant sur la perception de la TPS/TVH, ait été prise en compte. L’énoncé économique de l’automne 2020 propose en effet d’instaurer un régime fiscal équitable, un engagement important qui fera en sorte que les géants du web paient leur juste part à travers la collecte de la TPS à partir du 1er juillet 2021. À cette mesure s’ajoutera également un nouvel impôt sur leurs revenus à compter de 2022.

« La Fédération culturelle canadienne-française tient à saluer l’écoute active et le soutien du ministère du Patrimoine canadien et de l’honorable Steven Guilbeault, tout au long de ces mois difficiles », souligne Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire, poursuit-elle. Le risque que 2021 soit une année aussi sombre que ne le fut 2020 pour les artistes, les artisans et les travailleurs culturels de la francophonie canadienne et acadienne, reste prégnant. Ce financement supplémentaire et cette solidarité envers le secteur mettent un baume au cœur. La culture est une valeur refuge en ce moment. Nous devons à tout prix faire en sorte que la création et l’expertise du milieu survivent à cette tempête », conclut-elle.

Un écueil que le prochain budget fédéral devra contourner, en incluant un plan de relance dans les mesures qui seront annoncées au printemps prochain.

 

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